Buno-Bonnevaux rando du 25 11 2021

Dans le tourbillon des prévisions météo, il est prévu : neige, pluie. Et bien non ! Le thermomètre affiche moins un, avec un superbe soleil voilé.

Départ du village de Buno-Bonnevaux, il est mentionné en 1268 Bunovilla, ville actuelle et Bunocastrum de l’autre côté du gué où se trouvait un fortin avec sa chapelle, un moulin et un château. Tout est détruit en 1571 par les protestants.

Nous nous engageons sous les frondaisons d’une petite vallée où se trouve une Hypogée. Ce caveau des civilisations Néolithique a livré une trentaine de squelettes ainsi que des outils en silex, des aiguilles en os, des poteries.  Espace creusé sous une épaisse dalle en place, sur les côtés des murets de moellons calcaire bordent la chambre ainsi que l’accès extérieur. Ce lieu découvert en 1868 par l’agriculteur M. Brizemeure lors de son défrichement, vide les lieux pour en faire un abri. Hélas, toute sa richesse a disparu.

Sortie du bois, nous arrivons dans un décor féérique. La nature s’est revêtue d’une belle parure givrée

. Nous empruntons une ancienne voie de Grimery, Nord-Sud surplombant deux vallées, des cours d’eau de l’Essonne et de l’Ecole. Un arrêt s’impose au Menhir de la Pierre droite ou du Paly. C’est le plus grand Menhir de l’Essonne, 4 m de haut sur 1 m à 1 m 50 de large, en grès siliceux. Un deuxième bloc, la Vénus couchée, laissant vagabonder l’imagination de chacun. A côté du site, Dominique nous a fait découvrir d’autres vestiges !!!

Nous poursuivons ce plateau désertique du Gatinais où la végétation se fait très rare. Sur cette plaine composée de six fermes, une, nous a fourni un abri pour notre pause-café et petits gâteaux, bien appréciés.

A quelque distance sous une futaie se trouve le polissoir des Sept Coup d’Epée.

Suggestion de le découvrir, tout le monde opte. Nous traçons un passage dans le labour, rendant les chaussures bien amoureuses. Cette dalle gréseuse est le témoin d’un atelier de polissage pour les outils lors de la déforestation. Jacques en a profité pour affuter le petit "Suisse". L’aventure se poursuit dans les broussailles pour retrouver le chemin de Grimery. Nous entrons dans la forêt des Canches, sur le bord du sentier, d’étranges phénomènes se manifestent, qui sont-ils ?

Il est l’heure du repas, le lieu retenu est aménagé de tables

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La restauration terminée, pour entamer une bonne digestion, Jean-Michel nous sert une vieille réserve de son cru !  Daniel tente un saut d’obstacle, mais l’enjeu était trop haut, l’exploit se termine bien. Nous empruntons le chemin des Noues. Vallée sèche, tracé par une ancienne moraine de la période glacière. Pour accéder sur l’autre versant, nous suivons le GR111 sur un tronçon de route pour franchir l’Essonne. La ruelle de la sente aux Renards, léger dénivelé pour accéder sur ce nouveau plateau. Dans la grisaille, les lieux nous offrent un balai de tracteurs préparant la saison prochaine. Le chemin des vignes Bellanger nous fait découvrir le dernier Menhir blotti au milieu des broussailles

: La pierre droite quelque peu inclinée. Ce site est retenu pour la photo du groupe. Un projet est émis et retenu, nous hissons Daniel en haut du Menhir. Malgré l’athlète, l’affaire ne fut pas facile. Nous redescendons dans la vallée pour clore notre boucle. Arrêt sur le pont pour admirer le moulin Noir du XVe siècle et la ramification des nombreux rus pour former les deux bras de l’Essonne.

Merci à mon serre-fil Jean-Georges et l’ambiance du groupe sans oublier les photos de Jacques.

Patrick votre animateur