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Nous débutons cette randonnée par un parc, le parc "Pierre Richard". Nous sommes obligés de ressortir par la même porte le deuxième accès n’étant toujours pas ouvert nous sommes dimanche
Inspiré par les Etats-Unis, le fondateur de Carrefour ouvre le premier hypermarché en France à Sainte-Geneviève-des-Bois (91) le 15 juin 1963. Inédit en France, l'hypermarché propose sur une superficie de 2 500 m², un vaste choix de produits en libre-service à prix bas et 400 places de parking gratuites.
Nous faisons une halte au Donjon (Cet ensemble, inséré dans un parc paysager, qu'on appelle aujourd'hui Le Donjon, désigne un groupe de bâtiments d'âges et de caractères différents, dominés par une grosse tour ronde, héritage médiéval, qui a donné son nom à l'ensemble, et dont l'unité s'est forgée au XVIIIème siècle pour former les communs d'un château aujourd'hui disparu. La Tour a été classée Monument historique en 1923 ; les bâtiments qui l'enveloppent - écurie et logement de la domesticité au XVIIIème siècle, les douves et le lavoir inscrits à l'inventaire supplémentaire en 1961). Nous sommes beaucoup à passer devant en voiture mais peu à s'y arrêter et à l'admirer.
Un détour par la mairie et son parterre de fleurs, bâtiment des années 1933, petite halte dans le parc de la châtaigneraie pour se désaltérer.
Nous poursuivons notre périple en ville. Au détour d'une rue "la Grotte"
lieu atypique de cette commune qui porte aujourd'hui le nom de St-Geneviève, celle qui en 448 fit un miracle en faisant jaillir une source, une "eau miraculeuse", cette même sainte qui avait défendue en 451 la localité de Paris. Après quelques recueillements pour certains et des photos nous reprenons notre rando.
Une surprise à l'angle d'une route, un éléphant en béton peint en gris Celui-ci implanté sur la place date de 1950 ; il fut acheté par M. MASSE, propriétaire du café de Liers, à un entrepreneur de Morsang sur Orge qui avait réalisé une série de gros animaux. Dans l'impossibilité de le faire entrer dans son jardin par la porte cochère, il en fit don à la ville. Nous arrivons à la lisière du bois des trous une de nos randonneuses nous quitte elle ne faisait que la matinale. Petite halte pour ce rafraîchir.
Après renseignements trouvé sur internet (le Bois des Trous tient cette curieuse dénomination de ce qu'il renferme de nombreuses excavations provenant de l'extraction de la pierre meulière très utilisée dans la construction autrefois)
Nous changeons de commune, le chemin nous emmène à Fleury-Mérogis. Les origines de Fleury remontent à l'an 1093. L'endroit s'appelait alors FLORIACUM. Il était la propriété d'un seigneur romain du nom de Florus. En 1140 apparaît un autre seigneur Roberto de Floriaco, puis un Guillaume de Mérogis. On complète par la suite le nom de Fleury par celui de Mérogis au commencement du XIVème siècle, nom du seigneur du lieu.
Nous passons le portail du parc de St-Eutrope qui possédait sa petite ligne de chemin de fer. Pour ceux qui ont eu la joie d'y emmener leurs enfants dans les années 1978.
Le dépôt et la gare faisaient face à l’entrée du champ de courses d’Évry. Ce petit chemin de fer à voie de 60, premier touristique en traction vapeur de la région Parisienne Après un détour pour voir ce qu’il reste de ce petit train déception il ne reste que du bitume et de la végétation qui a repris sa place
Pour le pique-nique pas facile de trouver un coin sympa qui plaise à tous trop au soleil trop de moustique trop , trop, trop, un tronc d’arbre lui sera pas de trop nous le mettons en travers du chemin et nous prenons place.
Dans le bois des cris résonnent au loin. Il s'agit des détenus de la prison qui jouxte la lisière du bois. Quelques rappels sur ce milieu carcéral et ses occupants : https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_d'arrêt_de_Fleury-Mérogis .
Notre chemin va passer en ville mais beaucoup de sentiers entre les immeubles ça nous permet de rester une bonne partie de la journée à l’ombre
Nous repassons de nouveau à St-Geneviève à travers bois je propose la visite d'un lieu célèbre le cimetière Orthodoxe. Dans le cimetière, la sépulture du danseur Noureev.
Suivant sa volonté, Rudolf Noureev fut inhumé au Cimetière russe de Sainte-Geneviève des Bois en région parisienne. La cérémonie se déroula le 12 janvier 1993. Le lundi 6 mai 1996, le caveau de Rudolf Noureev fut inauguré dans le cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois. C'est Ezio Frigerio, décorateur qui a souvent collaboré avec Noureev, qui en a assuré la conception et la réalisation. Entièrement revêtu de mosaïque, ce tombeau se présente sous la forme d'un kilim recouvrant les malles de l'errance. Il est aussi un rappel de l'Orient d'où Noureev était originaire et rappelle son goût du voyage.
C’est Ezio Frigerio lui-même qui, dans une lettre émouvante, raconte cette expérience : « Après avoir suivi de très près le destin glorieux de Rudolf Noureev, on m’a confié la tâche d’en imaginer le tombeau : un mandat qui m’enthousiasmait et qui en même temps me meurtrissait. Il m’était en effet extrêmement difficile de l’imaginer immobile pour toujours. N’importe quel symbole de fin, de fermeture, me semblait à éviter, me paraissait même répugnant. J’ai donc décidé que si le légendaire nomade s’en était allé, et pour toujours, il fallait que son ultime départ ne soit pas marqué dans le temps par une pierre tombale mais par quelque chose lié à ses expériences vécues sur terre. J’ai ainsi eu l’idée d’un grand tapis multicolore qui recouvre le scandale du cercueil avec toutes les suggestions de l’art oriental, tellement proches de l’esprit et de la nature profonde du grand ami disparu. »
Après 18 kilomètres, il est l'heure de rentrer sur Ballancourt. Merci à ma serre-file Dominique.