PARIS (Jeudi)
Train de de Ballancourt : 8H36.
28 personnes au départ de la rando place de l’Etoile.
Départ par l’avenue de Wagram, au 34 l’hôtel Elysées-Ceramic de style art nouveau (vers 1900).
Rue Daru, nous visitons la magnifique cathédrale russe Alexandre Nevski, cathédrale restaurée récemment par l’entreprise Duboc de St Vrain.
Nous sommes ensuite dans le secteur du parc Monceau où vont se présenter 2 curiosités. Tout d’abord un des hôtels Menier, rue Alfred de Vigny, de style renaissance flamande, un autre hôtel existe rue Van Dyck. La famille Menier était chocolatier à la fin du 19ème siècle, le chocolat Meunier.
Deuxième curiosité, rue Rembrandt, la galerie CT Loo, une pagode en plein Paris qui est un musée créé par M Loo riche collectionneur chinois vivant à Paris vers 1922.
Nous entrons dans le parc Monceau et admirons de beaux arbres en fleurs. Au centre la « Naumachie » rotonde inachevée de 30 m qui devait servir de tombeau à Catherine de Médicis. Le lieu a ensuite appartenu au duc de Chartres, frère de Louis XVI et futur roi Louis-Philippe en 1830. Le parc a été créé en 1861 à la demande de Napoléon III. En sortant du parc à l’est, le musée Nissim de Camondo lui aussi d’inspiration asiatique ; Visite gratuite recommandée des cuisines et des pièces de service.
Nous continuons notre parcours en traversant les lignes de St Lazare au pont de l’Europe, nous passons dans l’église de la Trinité avant de remonter la rue Blanche. Pourquoi la rue Blanche ? c’est par là que l’on transportait le gypse provenant des carrières de Montmartre et qui servait à faire le plâtre.
Nous voilà à Montmartre où nous allons passer plus de 3 heures en flânant dans les rues en montant, en descendant. Le Moulin Rouge nous y accueille puis un surprenant castel dans l’impasse Marie-Blanche.
Au 40 de la rue Durantin, une cour d’immeuble « la Dolce Vita » avec beaucoup d’escaliers, devant la loge de la concierge il y a une chaise avec un écriteau « si vous êtes fatigués avant d’escalader les étages, asseyez vous ; mais ne partez pas avec le fauteuil » (le fauteuil est attaché).
A l’angle de la rue des trois-Frères, l’épicerie Colignon, célèbre après le film «Amélie Poulain». En descendant le passage des Abbesses, nous trouvons l’église moderne de Saint-Jean-l’Evangéliste.
Nous sommes ensuite sur le boulevard de Rochechouart, nous pouvons admirer les salles de spectacle comme l’Elysée-Montmartre.
Remontée vers le Sacré-Cœur, à pied, arrêt déjeuner dans le square Louise Michel, en face la halle St Pierre, au soleil, sur des bancs, à l’abri des touristes.
Après déjeuner, montée assez raide vers le Sacré Cœur, on n’entre pas, mais on apprend par les régionaux de notre groupe, que les cloches ont été fabriquées par l’entreprise Pacard d’Annecy le Vieux et transportés jusqu’à l’église sur des chars à bœufs.
Visite de l’église St Pierre, l’église du village, avant de traverser la place du Tertre. En passant une nouvelle fois dans la rue Lepic, nous voyons les deux moulins restant sur les 14 qui couvraient la butte, le moulin de la Galette et le Blute-Fin. Ils servaient de moulin dans la journée et de guinguette le soir et le dimanche.
Nous rejoignons le square Suzanne Buisson avec une statue de St Denis et l’allée des Brouillards qui nous fait déboucher sur la place Dalida et sa plantureuse statue.
C’est ensuite le secteur de la célèbre vigne de Montmartre, orientée au nord, qui produit un cru très moyen. Au coin le cabaret le Lapin Agile. Ce cabaret était tenu par Adèle Decerf qui faisait un sauté de lapin renommé, en 1900 elle commande une enseigne au peintre André Gill qui s’exécute, le cabaret s’est appelé ensuite le Lapin à Gill puis après le Lapin Agile.
Au revoir Montmartre par la rue du Chevalier de la Barre, passage dans la rue de la Goutte d’Or avant de traverser successivement les lignes de la gare du Nord puis celles de la gare de l’Est.
Nous rejoignons le canal St Martin, du déjà vu. Un crochet par l’hôpital St Louis pour y admirer une belle cour carrée de style renaissance commandée par Henri IV et pour une pause bien méritée.
Plein d’allant, nous reprenons le canal St Martin, le boulevard Richard Lenoir, la Bastille, la rue de Lyon pour arriver à la gare du même nom. Au compteur 19 km parcourus dans la bonne humeur et un retour sur Ballancourt sans retard…
Vos animateurs : Pierre, Jean-louis B.
Photos : Patrick.