Source de la Bievre tronçon 3
Nous étions 25, ce dimanche 18 décembre 2011, pour notre 3ème et dernière étape de la Vallée de Bièvre (BIEVRE III). 10 de moins que le 20 novembre pour la 2ème étape. Pourtant j’avais commandé le soleil et le ciel bleu comme vous avez pu vous en rendre compte.
D’accord, il faisait froid (2°C) le matin mais çà coutait un peu plus cher et comme les temps sont durs ...Toutefois le soleil ne nous ayant pas quitté, la journée a été très agréable. Une chance en cette période et une chance aussi pour les 3 étapes qui se sont faites toujours avec le soleil.
Dommage pour ceux qui ne sont pas venus.
Vos animateurs pour cette rando étaient comme guide, votre humble serviteur Jean-Louis C. assisté de son serre-file, votre président Jacques.
Nous avons pris le train de 8H46 à la Gare de BALLANCOURT pour arriver à la Gare de BOURG-LA-REINE vers 10H10, où nous avions fini la 2ème étape le 20 novembre.
Nous avons retraversé BOURG-LA-REINE pour rejoindre le GR de la Vallée de la Bièvre, 1 km plus loin à la sortie du parc de la Bièvre d’Haÿ-les-Roses Puis en suivant ce GR qui devient parfois PR ou GRP en suivant plus ou moins la Bièvre jusqu’à la Seine, sans la voir ou presque, nous avons découvert des constructions et des monuments remarquables, des paysages, des points de vue , pour certains plus que d’autres les nombreuses toilettes annoncées sur le parcours, mais peu de vestiges des temps anciens des bords de la Bièvre juste des noms ou des marques, tout ceci documenté par quelques textes explicatifs ou historiques que j’ai pu vous lire tout au long du parcours :
- La roseraie d’Haÿ,
- l’aqueduc de la Vanne sur lequel nous avons marché avec un beau point de vue sur Paris,
- l’aqueduc du Loing et du Lunain traversant Cachan avec sous sa dernière arche la Bièvre apparaissant à ciel ouvert sur quelques mètres, la dernière fois où nous l’avons vue,
- la traversée de Cachan et ses immeubles très agréables, son Hôtel de Ville de 1935, style art déco,
- le grand aqueduc entre Cachan et Arcueil, créé à partir de 3 aqueducs successifs : l’aqueduc gallo-romain (2ème siècle) qui, à cet endroit, avait un pont de 330 m de long et 14 m de haut (on peut encore voir les vestiges de 2 piles), l’aqueduc Médicis (1613-1623) de la Reine régente Marie de Médicis dont le pont à cet endroit faisait 400 m de long et 24 m de haut avec 24 arcades et l’aqueduc de la Vanne, dû à Eugène Belgrand, terminé en 1874, formant un pont de plus de 900 m élevé tout simplement avec des piles s’appuyant sur celles du Médicis ce qui lui a donné une hauteur de 38 m et comprenant 77 arches avec 2 étages d’arcades qui en font un ouvrage unique,
- le parc Paul-Vaillant Couturier à Arcueil où nous avons pique-niqué au soleil,
- les tanneries de Gentilly ou plutôt quelques endroits où les municipalités on voulu nous rappeler les activités de l’époque par des peintures murales, des trompe-l’œil,
- l’entrée dans Paris sous le périphérique par la Poterne des Peupliers et l’histoire de la Bièvre dans Paris (à lire dans le TopoGuides ou sur Internet),
- le parc Killermann,
- et ensuite la traversée de Paris en suivant la Bièvre marquée au sol par des plaques en bronze (Bièvre vive ou Bièvre morte) jusqu’à la Seine,
- en passant par des rues peu connues, très calmes mais très typiques avec de petites maisonnettes telles que celles de la rue Dieulafoy construites en lotissement homogène en 1912 résultant d’un cahier des charges de la Ville de Paris très stricte ou encore La Petite Alsace, rue Daviel en montant vers la Butte aux Cailles, logements sociaux d’une quarantaine de maisons mitoyennes à colombages construites également en 1912, un village en pleine ville.
- le square René-Le Gall puis le Mobilier National juste avant d’arriver à la Manufacture Nationale de Gobelins et l’Hôtel de la Reine Blanche,
- toujours en suivant plus ou moins la Bièvre invisible par les rues comme Rue Pascal, Rue Monge, Rue Censier, Rue Geoffroy Saint-Hilaire, Rue Poliveau pour arriver sur le Boulevard de l’Hôpital et passer devant la Gare d’Austerlitz,
- traverser la Seine sur le pont d’Austerlitz où on a pensé voir à quelques dizaines mètres de là, l’embouchure de la Bièvre se jetant dans la Seine sortant d’un tunnel. Mais d’après la carte sur le TopoGuides, il semblerait, en effet, qu’elle se jète un peu plus loin au niveau du Moulin du Ponceau à 250/300 m de là. Mais aucune sorties n’étaient visibles. Il reste donc à vérifier sur place ?
- Après la photo de groupe prise sur le pont d’Austerlitz, nous avons poursuivi notre randonnée jusqu’à la Gare de Lyon très proche pour prendre notre train de 16H41 pour BALLANCOURT
- ARRIVEE à la Gare de Lyon vers 16H05, avec 17,5 km indiqué sur mon podomètre (le logiciel GEORANDO mesure 15,7 km).