Rando Paris : de la gare de l’Est à la porte d’Orléans Le 2 juin 2024
Départ à 8h30 de Ballancourt en covoiturage jusqu’au parking de la porte d’Orléans, ensuite nous prenons le métro, ligne 4, jusqu’à la gare de l’Est. A 9H45, les 16 participants étaient à pied d’œuvre.
Un aperçu des endroits les plus significatifs de notre rando-promenade que nous avons parcourue sans pluie….
19 ème arrondissement
La butte Bergeyre
Non loin de la place du Colonel-Fabien (sur cette place le siège du PCF), la butte Bergeyre est une des collines de Paris, culminant à une centaine de mètres d'altitude. Elle abrite également un espace vert, le jardin de la butte Bergeyre, comprenant un jardin partagé ainsi qu'un petit vignoble,
Le site est relativement isolé : une seule rue y mène, la rue Georges-Lardennois, ainsi que trois escaliers : le premier, à l'ouest, intitulé rue Michel-Tagrine, coupe la boucle principale de la rue Georges-Lardennois ; le deuxième relie l'extrémité sud-est de cette rue à l'avenue Simon-Bolivar en contrebas et le troisième, à l'est, relie la rue Manin à la rue Barrelet-de-Ricou.
Vue sur Montmartre
10 ème arrondissement
En descendant la rue Sainte Marthe
Hôpital Saint Louis
Créé par Henri IV pour désengorger l’Hôtel-Dieu lors de l’épidémie de peste à Paris en 1605-1606, il lui donna le nom de Saint-Louis en souvenir de son aïeul Louis IX, mort
de dysenterie devant Tunis en 1270.
L’architecture de l’ancien hôpital Saint-Louis en fait comme une petite place des Vosges,
construite à la même époque. Une cour carrée de 120 mètres de côté, entourée, comme un
cloître, de bâtiments aux façades de brique et de calcaire, occupe une surface initiale de 10 hectares avec le carré central entouré de jardins à usage de promenade pour les patients.
Aujourd’hui, l’hôpital Saint-Louis utilise ses locaux historiques pour les activités administratives, et est équipé depuis les années 1980 d’un nouvel ensemble immobilier moderne où s’effectuent ses missions hospitalières et universitaires de centre hospitalier universitaire (CHU). Ses spécialités majeures sont la dermatologie, l’hématologie ainsi que la cancérologie. Il emploie 2 500 personnes, dont un millier pour le personnel médical. Il abrite l'institut de recherche sur la peau de l'INSERM et la Fondation René-Touraine.
3 ème arrondissement
Hôtel Salé, musée Picasso ,Pierre Aubert, seigneur de Fontenay, acheta le 16 mai 1656 aux religieuses hospitalières de Saint- Gervais, pour 40 000 livres, un terrain de 3 700 m 2 situé au nord de la rue de la Perle afin d’y faire construire son hôtel particulier. Il fut très vite connu sous le nom d’hôtel Salé, en souvenir de l’origine de la fortune de son propriétaire, chargé de percevoir l’impôt sur le sel — la gabelle.
En 1964, la ville de Paris achète l';hôtel Salé. De 1974 à 1984, l'hôtel est restauré et retrouve la
plupart de ses volumes initiaux.
Picasso a souvent vécu dans de vieilles demeures : châteaux de Boisgeloup et de Vauvenargues,
atelier de la rue des Grands-Augustins, Notre-Dame de Vie. L'hôtel Salé, l'un des plus beaux du quartier du Marais, aurait sans doute plu au peintre qui avait déclaré à Gertrude Stein : « Je veux une vieille maison. »
C'est en 1974 que la rencontre entre la collection des œuvres de Picasso et l'hôtel Salé est décidé. En 1976, un concours désigne Roland Simounet pour aménager le musée dans l'hôtel
Hôtel Carnavalet et hôtel le Peletier de Saint-Fargeau, musée de l’histoire de Paris
L’hôtel Carnavalet est construit entre 1548 et 1560, il est attribué à Pierre Lescot, comme la Cour carrée du Louvre. Il a été édifié pour Jacques de Ligneris, président au Parlement de Paris.
L’hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau est d'un style plus sobre et fut édifié par l'architecte Pierre Bullet dans les années 1690. Il comporte un élément architectural exceptionnel avec son grand escalier dont la somptueuse rampe d'appui en fonte de fer, moulée et ciselée - et non en fer forgé -, est une prouesse technique jamais renouvelée avant le XIX e siècle.
Le musée Carnavalet - Histoire de Paris est le musée municipal parisien consacré à l';histoire de Paris des origines de la ville à nos jours. Il présente des collections sur des thématiques variées : souvenirs de la Révolution française, peintures historiques, sculptures, mobilier et décors des XVII e et XVIII e siècles, objets d'art, estampes, etc.
4 ème arrondissement
Ile Saint Louis L’île Saint-Louis est, avec l’île de la Cité, l’une des deux îles naturelles de la Seine subsistant encore de nos jours à Paris.
L’île Saint-Louis comptait une population de 2 323 habitants au 1 er janvier 2016 1 . Les habitants de l’île Saint-Louis sont les Ludovisiens 2 ou les Ludoviciens.
Parmi les habitants célèbres : Guy Bedos, Edouard Baer, Léon Blum, Jean Claude Brialy, Camille Claudel, Marie Curie, Jamel Debbouze, Roland Dumas, Brigitte Fontaine, Geoges Moustaki, Georges Pompidou, Claude Sarraute, Haroun Tazief.
Hôtel de Sens
Il est construit par l’archevêque Tristan de Salazar entre 1475 et 1519, l’hôtel des archevêques de Sens est classé monument historique depuis 1862. À partir de 1961, il abrite la bibliothèque Forney, consacrée aux beaux-arts et aux arts décoratifs. Son jardin typiquement français est ouvert au public.
5 ème arrondissement
Collège des Bernardins
ça devait être un joyau à visiter sur notre parcours, malheureusement il est fermé le dimanche, photos prises lors de la reconnaissance Le collège des Bernardins, ou collège Saint-Bernard, situé n o 20 rue de Poissy dans le 5 e arrondissement de Paris, est un ancien collège cistercien de l'historique université de Paris.
Fondé par Étienne de Lexington, abbé de Clairvaux, et construit à partir de 1248 avec les
encouragements du pape Innocent IV, il servit jusqu'à la Révolution française de résidence pour les moines cisterciens étudiant à l'université de Paris.
Ce monument, dont l’église fut démolie en grande partie par le tracé de la rue de Pontoise et ses ruines rasées en 1859 lors du percement du boulevard Saint-Germain, est resté longtemps méconnu en dépit de son classement au titre des monuments historiques depuis le 10 février 1887.
Après une rénovation complète achevée en septembre 2008, c';est aujourd’hui un lieu de rencontres, de dialogues, de formation et de culture proposant une programmation riche de conférences et colloques, d’expositions, de concerts, d’activités pour le jeune public ainsi qu’un centre de formation théologique et biblique. Depuis 2009, il abrite l'Académie catholique de France.
Eglise St Etienne du Mont
L'église Saint-Étienne-du-Mont est une église située sur la montagne Sainte-Geneviève, à
proximité du lycée Henri-IV et du Panthéon.
Remplaçant un édifice du XIII e siècle, elle est construite à partir de la fin du XV e siècle, et sert de paroisse aux habitants du quartier situé autour de l'abbaye Sainte-Geneviève. Le chantier, commencé par le chevet et le clocher en 1491, est achevé par la façade en 1624.
En 1790, elle est l'une des 51 paroisses urbaines du diocèse de Paris. Après avoir été brièvement transformée en temple de la Piété filiale sous la Révolution française, elle est rendue à ses fonctions d'église paroissiale en 1801 et n'a pas changé d'affectation depuis.
La châsse de sainte Geneviève, vide de ses reliques depuis la Révolution française, y est
conservée. L'église abrite également un orgue dont les origines et le buffet remontent aux années 1630. Elle est la dernière église parisienne où l'on peut encore voir un jubé.
Rue Mouffetard
Vieux chemin gaulois devenu ensuite une voie romaine pavée, la rue n’a pas changé de nom
depuis près de 20 siècles. La colline devait s’appeler mont Fétard.
Les maisons sont toutes du 17 ème ou 18 ème siècle, les dernières rénovations ont malheureusement fait disparaître quelques belles façades. Déambuler dans la rue Mouffetard c’est parcourir la Mouffe et son côté populaire.
13 ème arrondissement
La manufacture des Gobelins
La manufacture des Gobelins est une manufacture de tapisserie . Elle est créée en avril 1601 sous l'impulsion d';Henri IV, à l'instigation de son conseiller du commerce Barthélemy de Laffemas.
Sa galerie, rénovée à partir de la fin des années 1970 afin de retrouver sa mission d'origine
d'espace d'expositions, fête son 400 e anniversaire lors de sa réouverture au public le 12 mai 2007.
Son nom officiel est « Manufacture nationale des Gobelins ». Elle dépend de l'administration générale du Mobilier national et des Manufactures nationales de tapis et tapisseries qui regroupe le Mobilier national, la manufacture de tapisserie des Gobelins, la manufacture de Beauvais (ateliers situés à Paris et à Beauvais), la manufacture de la Savonnerie (ateliers situés à Paris et Lodève) ainsi que les Ateliers de dentelle d'Alençon et du Puy.
Les manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie sont trois hauts lieux de la
tapisserie et du tapis en France auxquels sont rattachés l'atelier de Lodève (tapis) et les ateliers du Puy (dentelle aux fuseaux) et d'Alençon (dentelle à l'aiguille). Les priorités en sont l'ameublement des bâtiments de l'État et la poursuite d'une tradition, avec la conservation des techniques anciennes et le maintien d'une qualité traditionnelle appliquée aux expressions artistiques contemporaines.
La manufacture héberge et gère le mobilier national qui meuble nos châteaux, la présidence de la République, les bureaux des ministres, ….
La visite est possible sur réservation est très intéressante.
La Butte aux Cailles : les graffitis
La petite Alsace, rue Daviel
La petite Alsace est un ensemble de 40 maisons de ville, des pavillons ouvriers en briques
à colombages, dans un style « alsacien ». Les pavillons sont organisés sur le pourtour d';une cour centrale rectangulaire d'environ 500 m 2 .
L'ensemble immobilier est construit en 1912 par l'architecte Jean Walter pour le compte de la société « L'Habitation familiale ».
La cité Florale A cet emplacement subsistait le dernier étang alimenté par la Bièvre avant son assèchement. A sa place, la société Aédès, propriétaire du terrain, fait bâtir entre 1925 et 1930 un petit lotissement baptisé la Cité Florale. La cité forme un triangle compris entre les rues Brillat-Savarin, Auguste Lançon et Boussingault.
Cet ensemble homogène est constitué de petites maisons mitoyennes recouvertes de végétation et de fleurs. Les maisons donnent sur des rues portant toutes des noms de fleurs : rue des Glycines, des Volubilis, des Orchidées, des Iris, des Liserons. C’est un lieu enchanteur, calme et verdoyant, où la circulation automobile est proscrite.
14 ème arrondissement
Le parc Montsouris
Pendant méridional du parc des Buttes-Chaumont, ce parc à l'anglaise aménagé à la fin
du XIX e siècle s'étend sur 15 hectares. Le parc abrite un grand nombre d';espèces d'oiseaux. Il y est planté de nombreux arbres.
Les panneaux d';informations précisent que le parc doit son nom aux nombreux rongeurs qui
s'étaient multipliés le long des moulins de la Bièvre.
Haussmann décide de sa construction en 1860, et confie sa réalisation à l'ingénieur Alphand.
Comme les Buttes-Chaumont, le site choisi se situe sur d'anciennes carrières désaffectées, ici celles de Montsouris, ce qui posa quelques problèmes. Le parc est réellement terminé en 1878 La terre végétale retirée lors des travaux pour la construction du réservoir de Montsouris a été utilisée pour l’aménagement du parc.
Arrivée à la porte d’Orléans
Après un parcours de 16 km environ, il est 17H30, l’équipe ravie de cette déambulation
dans Paris rejoint les véhicules pour rentrer à Ballancourt, arrivée à 18H15.
Vos animateurs : Pascale, Guy et Pierre