Rando du 6 juin a Vayres sur Essonne
Nous aurions du randonner du côté de Nozay mais pour des raisons médicales l’accompagnatrice du jour a été remplacé et la rando proposée sera sur Vayres et comme il fait très chaud cela tombe bien le parcours proposé sera très ombragé.
Nous laissons nos véhicules à l’ endroit habituel non loin de la mairie de Vayres et comme je le disais il fait très chaud.
Nous démarrons par le sentier qui mène aux cressonnières
dont celle de Sainte-Anne. Cette cressonnière est exploitée par la famille MORIZOT depuis les années 1854
L’Essonne compte aujourd’hui 25 cressiculteurs qui exploitent 14 ha, sa période d’apogée est située dans les années 30 ou l’on comptait 80 cressiculteurs, sur le territoire de l’Essonne. Après une première halte pour boire un peu nous enjambons la passerelle direction Boutigny. Nous récupérons le GR1 cette fois-ci nous sommes au soleil le chemin monte mais avec un peu de courage tout ira bien. Pause en haut de la côte nous prenons soin de boire régulièrement malgré cela une des randonneuses à un coup de mou, nous restons à l’ombre pour quelle puisse reprendre des forces.
A Jarcy avant de traverser pour passer le passage à niveau, nous retrouvons un arbre magnifique, auquel nous allons tenter, une nouvelle fois, d’en mesurer la circonférence déjà obtenue lors d’un rando challenge
nous passons le passage a niveau, une fois les barrières levées, pas d’imprudence. De nouveau une halte devant le golf de Bélesbat a l’ombre sous les arbres du parc. Le temps se fait de plus en plus lourd et nos pas aussi. Nous reprenons tranquillement jusqu’au parking (15Km)
Merci à ma serre-file Domi
Une bonne hydratation en randonnée
Quand on n’emporte pas assez d’eau au départ ou quand on n’a pas assez d’eau entre deux ravitaillements possibles, on est au moins sûr d’être déshydraté ou de le devenir. Planifier correctement les quantités d’eau dont vous aurez besoin pendant vos randonnées est donc essentiel. La quantité requise pour une journée normale est de 1,5 litre par personne. Mais il est important aussi de se connaître : est-ce qu’on transpire beaucoup ou peu ? Et apprécier le contexte météorologique : fait il très chaud ou pas ? Et n’oubliez pas que la quantité indiquée plus haut est pour une journée normale alors imaginez pour une journée de marche continuelle !
On peut lire ici ou là des recommandations du genre un litre toutes les 3 heures…etc. Il ne s’agit pas de s’enfermer dans des chiffres et des règles rigides pour son hydratation en randonnée
Ayez déjà en tête que le minimum à emporter doit être de 1,5 litre et pondérez-le de votre propre expérience et du contexte : météo et ravitaillement possible.
Attention sur le point particulier des ravitaillements : ne tablez pas uniquement là-dessus. Il arrive souvent que tel petit commerce dans un village isolé soit fermé, que telle source soit sèche ou tarie, ou bien encore que l’on ne trouve pas le point d’eau en question. Prévoyez ces possibilités dans votre planification.
Enfin on n’embarque pas la même quantité d’eau si on part uniquement pour une rando facile à la journée et qu’on laisse des réserves à la voiture pour tarir sa soif au retour. Par contre sur une randonnée itinérante de plusieurs jours, en autonomie, je conseille d’avoir chaque matin au départ de l’étape la quantité d’eau pour 2 jours. On n’est jamais trop prudent !
Quand boire ?
La réponse est facile : tout le temps ! L’hydratation en randonnée doit être continuelle Il faut boire avant, pendant et après une randonnée. Avant, c’est à dire dans les 3 heures qui précèdent le départ, pour anticiper les pertes d’eau. Pendant, pour combler les pertes d’eau. Après, pour refaire le plein car on a rarement bu assez pendant et avant. Et ceci facilitera votre récupération.
Il vaut mieux boire régulièrement et en petites quantités. D’abord parce que cela conditionne un petit automatisme, une habitude en quelque sorte, et cela va éviter de boire de trop grandes quantités d’un coup, ce qui donne rapidement la sensation désagréable d’un poids dans l’estomac. De plus, l’eau est mieux absorbée par le corps humain, en petites quantités.
N’attendez pas d’avoir soif pour boire. Quand vous avez soif, c’est un premier signe de déshydratation. De plus, il faut savoir que quand vous buvez, l’eau n’est pas assimilée tout de suite par votre organisme. Jusqu’à ce que l’eau soit assimilée, vous serez déshydraté – même si la sensation de soif disparaît immédiatement après avoir bu.
Certaines personnes ressentent moins la soif que d’autres (enfants et personnes âgées par exemple). Il faut donc rester vigilant et s’astreindre à boire quelle que soit sa sensation.
On ressent aussi moins la soif par temps froid, ou encore lorsqu’on est mobilisé et concentré sur un objectif. Donc, en général, s’astreindre à une ou deux gorgées tous les ¼ d’heure est un bon plan de départ.
Enfin, à titre de conseils supplémentaires, couvrez votre tête si il fait chaud cela diminuera votre perte hydrique et vous protègera des insolations. Sur des randonnées de plusieurs jours, privilégiez le soir, les soupes et les tisanes qui offriront un apport hydrique conséquent et évitez l’alcool qui déshydrate de manière très rapide. Pensez donc quelle que soit les conditions à alimenter votre corps : cette belle machine ne peut fonctionner normalement et efficacement sans eau, alors bichonnez le et donnez-lui à boire en suivant nos conseils !