Rando du8 Janvier 2023 Mennecy
La traditionnelle rando "vin chaud" proposée est une découverte d’une partie de Mennecy « la Verville »
Nous démarrons notre rando au parc de Villeroy, la traversée de la ville se fera par des sentiers évitant les grands axes de circulation
Après l'ancienne porte de Paris, datant du XVIIIe siècle ses deux pilliers érigés par le dernier duc de Villeroy, Gabriel Louis de Neufville de Villeroy, en 1775.
Nous empruntons notre premier sentier tout droit jusqu’à la vanne que nous allons longer. Le chemin est très praticable, mais boueux alors attention aux chutes. Nous faisons une pause de demi-journée au pied de la Vannes
Nous reprenons à travers de nouvelles habitations avant d’arriver au village des Levitt. Il se caractérise par ses larges allées et maisons à l'américaine, donnant directement sur la rue
Le village Levitt a accueilli une vingtaine de tournages. Dont celui du film « Le grand bain », de Gilles Lellouche Longs-métrages, publicités, téléfilms sur la voie publique — au sein du parc, dans le cimetière — ou bien chez des particuliers, rémunérés pour cela. «Leurs maisons sont répertoriées dans des catalogues professionnels,"
Nous profitons de ses grandes allées herbeuses bien entretenues pour faire une photo de groupe.
Un concept transplanté
Le promoteur-constructeur William Levitt (en) (1907-1994) est à l'origine de la transplantation en Europe et en France d'un modèle nord-américain d'urbanisme. Il débuta par une opération au Mesnil-Saint-Denis, village des Yvelines de moins de 2 000 habitants, à 35 kilomètres de Paris Notre-Dame, au sud-ouest de Versailles. Les 510 maisons Levitt (370 indépendantes et 140 jumelées, de 5 à 7 pièces sur des terrains de 600 m2 en moyenne) se commercialisèrent aisément car elles offraient un excellent rapport qualité-prix dans un marché immobilier alors restreint, celui de la maison uni-familiale.
Visant délibérément une clientèle de cadres moyens et supérieurs, les « résidences du Château » popularisèrent la formule du nouveau village, où les éléments des « suburbs » comme, du côté de la rue, des pelouses ininterrompues, des « driveways » perpendiculaires à la rue, des garages incorporés ou des porches, s’adaptaient aux dimensions plus modestes des territoires européens et au niveau de vie de la bourgeoisie parisienne tout en conservant leur affinité physique et symbolique avec la société de consommation américaine. Ce lotissement constitue, avec bien d'autres grandes copropriétés horizontales (GCH), une facette importante du paysage francilien.
En effet, d'autres promoteurs américains, comme Kaufman & Broad, britanniques, comme Carlton,
ou français, comme Maisons Bréguet ou le groupe Cerioz, commercialisèrent des GCH dans les années 1965 à 1980, mais l'apogée française fut sans doute le village « La Verville » de Mennecy (Essonne) qui en huit tranches regroupa plus de 1 600 pavillons.
Nous enjambons la D191 par la passerelle
et rentrons dans le parc de Villeroy véritable écrin de verdure de 108 ha, par l’allée des séquoiadendrons, ces géants du parc représentent un ensemble quasiment unique en Europe : une allée de 800 mètres de long composée de 134 arbres âgés d’environ 140 ans et s’élevant à plus de 30 mètres de hauteur. Notre rando ce termine à l’endroit où elle avait commencée dans le bas du parc mais avant avec la complicité de Domi et Pierre nous dressons une table et servons notre traditionnel vin chaud accompagné de gâteaux secs.
Je remercie mon serre-file Domi
Photo : Jacques et Patrig.
Jacques