randonnée Moigny-sur-Ecole du 15/11/22

Publié le par Rando'Ball

Nous sommes 15 randonneurs, ce mardi après-midi, au départ de l’aire de covoiturage de Moigny-sur-Ecole pour une randonnée d’environ 12 km. La météo sérieusement alarmante en a dissuadé plus d’un, mais nous étions quand même 10 femmes (dont une pour une randonnée d’essai) pour 5 hommes. Nous partons pour une boucle en forme d’aile de papillon à l’ouest de Moigny-sur-Ecole.
Nous quittons le parking en direction des Quatre Chemins et nous laissons à notre gauche le vestigearchéologique constitué d’un polissoir, il fera l’objet d’une halte aux beaux jours et par temps sec. Nous longeons la Roche Grenolée avant d’attaquer la seule difficulté de la journée, la côte de 10 à 15 % du Bois de la Chapelle Sainte-Anne. Une petite pause avant d’aborder le vent qui balaye la Plaine de Launay. Nous traversons la ferme et le centre hippique de Launay en direction du sud. La pluie nous oblige à nous équiper ou à sortir nos parapluies sur cette zone à découvert. Nous traversons ensuite la Plaine d’Armont. Une
descente à plus de 15 % nous attend, mais avec un sol légèrement caillouteux, mouillé mais non gras, et nous ramène au pied de la colline de Beauregard. Nous poursuivons à couvert jusqu’au Bois des Pauvres où nous attend Le Cyclop.


Un petit sondage révèle que cinq randonneurs ne l’avaient jamais croisé sur leur chemin. Comme quoi il faudra y revenir en période d’ouverture.
La restauration de cette œuvre monumentale, donnée par l'artiste à l’État en 1987, est à son image.

Afin que le Cyclop retrouve tout son éclat au cœur des bois de Milly-la-Forêt, dans l’Essonne (Ile-de-France) pour sa réouverture au public le 22 mai 2022.
À beaucoup d’égards, cette œuvre est un défi permanent. Premier élément de complexité, c’est une réalisation collective. Autour de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle, ses deux principaux concepteurs,une quinzaine d’artistes ont participé à sa réalisation. Il y a ensuite la question du temps de sa création: les premières réalisations ont eu lieu à la fin des années 1960 et l’aventure s’est terminée le jour de l’ouverture au public au moment où Niki de Saint Phalle, après le décès de Jean Tinguely, décide que plus aucune œuvre ne sera ajoutée. Le Cyclop acquiert alors son indépendance et son intégrité. Au total, c’est presque trente ans de production. La liste des matériaux est incroyable, sans compter que l’échelle est spectaculaire. Parle-t-on d’une sculpture, d’un monument, d’une architecture ? Enfin, nous sommes au cœur de la forêt, dans un milieu hostile, avec de grandes variations climatiques, des taux d’humidité élevés, tout ce que redoute un conservateur. Pour toutes ces raisons, nous sommes particulièrement heureux d’avoir pu mener à bien cette restauration dans une posture de grande attention pour que cette œuvre continue à rencontrer les générations futures.
(Extrait d’un entretien avec Béatrice Salmon, directrice du Centre National des Arts Plastiques).

Retour à Moigny-sur-Ecole en empruntant la piste cyclable. En suivant le GR32, qui passe à l’arrière des maisons de la Grande rue, on arrive à la cressonnière à proximité du gué sur l’Ecole devant le Moulin Grenat. Puis monté de la petite dénivellation jusqu’à l’église et retour à l’aire de covoiturage. L’arrivée s’est faite avec le coucher du soleil. La randonnée devait être concluante, car on aura une randonneuse de plus dans nos effectifs et je lui souhaite de belles randonnées en notre compagnie.

Merci à Patrig, mon serre-file et mon photographe, et aux randonneurs qui ont bravé les intempéries.
Jean-Georges



























 

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