Issy -les-Moulineaux rando du 28 04 2022
A la sortie du RER nous traversons la Seine et prenons l’entrée du parc de l’Ile St-Germain parc superbement restauré.
pour le bonheur des familles et des sportifs ce parc est l’ancienne caserne militaire je revois les lourdes portes grises avec ses gardes à l’entrée dans leurs guérites.
Nous laissons le parc derrière nous et traversons de nouveau la Seine et passons sur la commune de Boulogne-Billancourt.
Boulogne-Billancourt fût longtemps le berceau de l’usine Renault, des immeubles modernes ont pris la place. Nous nous arrêtons un moment pour une explication sur ce qui reste de cette usine la porte d’entrée de l’usine
Nous retraversons la Seine pour passer de l’autre côté, coté Meudon en fait l’Ile Renault à l' époque ou l’on fabriqué 4L ,2CH et autres, a fait partie d’un aménagement pour lui redonner une deuxième vie un parc d’exposition et surtout un complexe culturelle "La Seine Musicale".
23 Mars 2002 : "L'usine Renault de Boulogne-Billancourt, fermée depuis 1992, fut longtemps le fleuron de la régie et le symbole de la classe ouvrière française. Aujourd'hui, les anciennes chaînes de montage vont laisser la place à des projets de promoteurs. Seule l'association des anciens travailleurs Renault de l'île Seguin assure un travail de mémoire afin que les jeunes n'oublient pas les valeurs qui ont animé la vie de leurs parents et le rôle joué par ces travailleurs français et immigrés dans l'essor industriel de la France."
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La seine se trouvant dans le bas de Meudon d’où l’appellation le Bas-Meudon évidemment nous allons grimper, Brimborion, sentier des Jardies sentier de la Glaciere, sentier des pierres blanches
enfin beaucoup de sentiers, sentiers que j’empruntais avec mes frères pour aller à l’école .
Nous traversons un parc "Le Potager du Dauphin"
Le marquis de Louvois ministre du roi Louis XIV, acquiert le domaine de Meudon en 1679. Le domaine, qui s'est constitué pendant près d'un siècle et demi, est déjà très abouti. Louvois souhaitait avoir un potager de très grande dimension - presque aussi grand que la terrasse actuelle du château - afin de subvenir aux besoins du château . Il le fit construire du côté de l'avenue du château. À la mort de Louvois, Louis XIV l'achète pour y loger le Grand Dauphin , son fils et héritier du trône, qui s'y installe avec sa cour, en tant que deuxième personnage de l'État. Le « potager du château » devient « royal » en alimentant les tables du Grand Dauphin, installé au château de Meudon et celles du Roi, à Paris et à Versailles.
Le célèbre jardinier du roi est mandaté par le marquis de Louvois, ministre de Louis XIV et propriétaire des lieux pour aménager les jardins, les bassins et tout un réseau hydraulique destiné à la création de jeux d’eau. Séduit par la beauté de la grande perspective de Meudon qui s'étale jusqu'à l'étang de Chalais en contrebas et dominée par les terrasses et le château, Louis XIV rachète le domaine pour son fils en 1695.
Le château devenu observatoire
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, le château est partiellement détruit par un incendie. Une partie de l'édifice est rasée mais une autre sert aujourd'hui de soubassement à la coupole de l'observatoire. Les terrasses sont actuellement l'un des plus beaux lieux de promenade de l'Ouest parisien. l'escalier monumental qui permet d'accéder d'une part au bassin, et en contrebas à la belle Orangerie construite par Louis Le Vau au XVIIe siècle et restée intacte depuis.
Bref historique de l'Observatoire de MEUDON
L'Observatoire de Meudon a été fondé par Jules JANSSEN, astronome membre de l'Institut, en 1876.
La seconde moitié du siècle dernier fut marquée par la découverte de l'analyse spectrale et l'introduction de la technique de photographie céleste. Un immense domaine de recherches, que l'on baptisa "astronomie physique" par opposition à la "science mère" où la géométrie et la mécanique céleste sont reines, était né (on l'appellera plus tard astrophysique).
Les premières initiatives en ce sens de Jules Janssen, qui s'était illustré brillamment en démontrant la possibilité d'observer les protubérances solaires hors éclipses grâce à la spectroscopie, remontent à 1869 et furent anéanties par la guerre. Ce n'est qu'en 1874 que le gouvernement promit d'étudier la question d'un observatoire d'astronomie physique et soumit le projet à l'Académie des Sciences pour examen et avis. Une décision favorable fut prise l'année suivante par le ministre de l'Instruction Publique et un crédit de 50 000 francs fut débloqué pour parer aux premiers frais. L'Observatoire fut installé provisoirement au Boulevard La Grande Coupole de 18 m, érigée au dessus du Château partiellement démoli et restauré, et abritant la fameuse Grande Lunette dont l'optique à deux objectifs est l'œuvre des frères Henry de l'Observatoire de Paris (objectifs de 83 et 62 cm d'ouverture et d'environ 16 m de focale). Une plateforme d'observation, solidaire de la coupole et diamétralement opposée à la trappe, roulait verticalement sur deux rails en arc de cercle, permettant les observations dans toutes les positions de la lunette (ce système initial sera modifié dans le temps à plusieurs reprises jusqu'à la mise en place d'un plancher mobile en hauteur). La coupole et la plateforme étaient mues par des moteurs électriques, l'électricité étant produite par une machine à gaz de 8 chevaux, placée dans les Grandes Ecuries, couplée à une dynamo et à une batterie d'accumulateurs.
- Un laboratoire de spectroscopie des gaz, situé dans les Grandes Ecuries, pour l'étude des raies d'absorption des gaz à haute pression ou haute température; en particulier ceux entrant dans la composition de l' atmosphère terrestre. Les tubes de gaz comprimé atteignaient 60 m de long, pour un diamètre intérieur d'une dizaine de centimètres et pouvaient supporter plusieurs dizaines d'atmosphères.
- Deux petites coupoles de 7,50 m abritant, pour l'une un télescope de Newton de 1 m d'ouverture et 3 m de focale (optique des frères Henry), et pour l'autre une lunette de photographie solaire donnant une image de l'astre de 30 cm de diamètre. A ces coupoles étaient accolées des bâtisses légères épousant leur forme circulaire et formant des cabinets de travail et des chambres à coucher pour les observateurs.
- Une petite coupole de 5 m, abritant un petit équatorial de 8 pouces ainsi qu'un sidérostat polaire de 30 cm.
L’escalier monumental qui permet d'accéder d'une part au bassin, et en contrebas à la belle Orangerie construite par Louis Le Vau au XVIIe siècle et restée intacte depuis. Il nous servira de salle à manger à l’abri du vent comme d’habitude apéros et douceurs seront de mise.
Après ce déjeuner fort sympathique nous reprenons le cour de notre rando le GR2 qui serpente autour des Etangs de Meudon
A proximité du grand Etang de Chalais, le Hangar Y. Ce bâtiment aux dimensions hors-normes et à l'architecture industrielle typique du XIXème siècle fût le premier hangar à dirigeables au monde et il est l'un des seuls à exister encore aujourd'hui.
Nous poursuivons en direction de l'étang de Meudon où se sont tranquillement installés des canards et des hérons cendrés. Nous enjambons le canal qui relie les étangs de Meudon et de Villebon par un élégant petit pont de pierre. Photo du groupe sur le pont de pierre
L'étang de Villebon est essentiellement alimenté par le ruissellement des eaux de pluie de la RN118. Bordé de saules pleureurs, c'est un lieu très apprécié des pêcheurs .
Pendant plusieurs années des bals s'y était installés et faisaient dansés le samedi soir.
Mon grand père se trouve sur cette photo
Petit détour dans les jardins potager de l’orphelinat St-Philippe
l’orphelinat St-Philippe.
Il est créé par Maria Brignole Sale, duchesse de Galliera, épouse du marquis De Ferrari. À la mort du marquis, celle-ci consacre entre autres sa fortune à la fondation de la maison de retraite Ferrari à Clamart et d’un orphelinat de 300 enfants à Meudon (construit de 1877 à 1888). Elle meurt quelques semaines après son inauguration, qui a lieu le 3 novembre 1888.
Pendant les deux guerres mondiales, l'orphelinat fut transformé en hôpital militaire.
Il appartient aujourd'hui à la Fondation des orphelins apprentis d'Auteuil et il abrite une école d'horticulture
Encore quelques sentiers qui nous mènent cette fois-ci derrière le musée Rodin puis sur Issy-les -Moulineaux, petite halte aux vignes et aux caves aménagées dans les anciennes carrières de craie d’Issy- les- Moulineaux
Le 113 bis avenue de Verdun prend l’appellation du "Chemin des Vignes", et devient le repaire d’illustres habitués parmi lesquels figuraient Georges Brassens, René Fallet, Robert Doisneau ou encore Jean Carmet. Actuellement, 140 parcelles de vignes existent toujours en Île-de-France, pour un total d’une dizaine d’hectares.
Retour par les bords de Seine ou nombreux amoureux du fleuve y ont jeté l’ancre probablement pour longtemps.
Nous revoilà arrivés a notre point de départ la gare RER Issy-val-de Seine ou dans une confusion totale nous réussissons à attraper notre train
Merci à mon binôme pour cette très belle journée
Jacques.
Photos Jacques et Patrick.