Brétigny Rando du 5 Avril 2022

Rando de Brétigny

Nous allons démarrer cette rando sous un beau soleil fond de l’air un peu frais +2°

Nous commençons cette rando  aux étangs du Carouge, mon serre file d’un jour sera mon ami GG

Un sentier a été aménagé tout autour des étangs nous allons en emprunter un bon morceau.

Après avoir quitté momentanément les étangs nous enjambons la N118, nous nous dirigeons sur Longpont, les abords de la route servent de dépotoir, certainement des entrepreneurs peu scrupuleux alors que les déchèteries sont gratuites et permette le tri des matériaux. les agents de l'Etat à la Direction des routes d'Ile-de-France (Dirif) ramassent pas moins de 20 000 tonnes de déchets au bord des quelque 1500 km de routes nationales, autoroutes, voies rapides et bretelles d'accès de la région. Un poids équivalent à deux fois celui de la tour Eiffel, ou au contenu de 1800 camions-bennes remplis !

Au loin ce profile la tour de Montlhéry.

Nous prenons sur la gauche une sente et profitons pour un arrêt technique.

La halte de demi-journée nous la faisons sur le parking de la piscine de Montlhéry comme à l’habituel café et encas circulent en plus comme il fait beau nous trainons un peu……

Nous traversons à travers le champ de bataille Le 16 juillet 1465, les territoires de Montlhéry et Longpont étaient le théâtre d’une sanglante bataille entre la Ligue du Bien Public et le roi de France, Louis XI.

pour récupérer le centre-ville de Longpont  par le haut du vieux village. Nous profitons que l’office dominical ne soit pas en cour pour visiter l’abbaye.

Érigée en basilique en 1913 par Pie X, Notre Dame de Bonne Garde de Longpont est l’un des plus anciens lieux de pèlerinage de l’Ile de France, sur l’un des chemins de Saint Jacques de Compostelle.

Commencée en 1031, sous l’initiative de Guy, Seigneur de Monthléry et de sa femme Hodierne, un prieuré clunisien y fût installé en 1061 (détruit à la Révolution).
Son édification s’est étalée sur deux siècles environ, témoignant de plusieurs styles. Le plan initial, croix latine, très simple subsiste encore. Elle a été reconstruite au 19ème siècle, mais on a conservé au-delà des formes romanes primitives, des voûtes gothiques ainsi que la tour et la façade.

La basilique renferme des reliques.

Nous redescendons le long de l’Orge en direction de St-Michel sur les traces des pèlerins de Compostelle

Créé au début du 9ème siècle, le pèlerinage de Compostelle est une des marches les plus grandes et les plus célèbres d’Europe. Les routes du pèlerinage, longues d’environ 1 500 kilomètres à destination de Santiago de Compostela, se rejoignent sur une route bien connue : le « camino francés ». Le pèlerinage de Compostelle était autrefois considéré comme l’un des plus importants de la chrétienté après celui de Rome et de Jérusalem. Il était en effet voué, pour les catholiques croyants, à venir se recueillir sur les reliques de Saint-Jacques à la cathédrale de Santiago de Compostela.

Au 12ème siècle, plusieurs dizaines voire des centaines de milliers de personnes de fidèles affluent vers les Chemins de Compostelle chaque année. A l’époque, la marche attire également les non-croyants, vivant de la charité en s’invitant dans les hospices jalonnant la route. Au cours du 14ème siècle, les famines et la peste ravagent l’Europe et les pèlerinages sont peu à peu oubliés.

Puis, la Reconquête chrétienne se déporte sur l’Andalousie, le protestantisme émerge, et l’évêque de Santiago dissimule les reliques de Saint-Jacques à un endroit inconnu (jamais dévoilé en raison de la mort de l’évêque). Ces facteurs engendrèrent quasiment à la fin des pèlerinages le long des Chemins de Compostelle et il fallut attendre l’année 1879, lors des travaux de la cathédrale, pour que ne soient redécouvertes les reliques de Saint-Jacques, donnant un nouveau souffle au pèlerinage de Compostelle.

Nous traversons le parc de L’Ormoy, la prairie de St-Michel passage sous la Francilienne et de nouveaux les étangs du carouge.

 Les étangs du Carouge et du Petit Paris sont d'anciennes gravières d'où l'on tirait des matériaux pour la construction des routes. Dans les années 70, elles sont mises en eau et servent de bassin de retenue des crues éventuelles de l'Orge. Il s'agissait d'en protéger les villes voisines de Saint Michel sur Orge et de Sainte Geneviève des Bois.

Ainsi se termine cette randonnée de 12KM et je remercie mon serre-file du jour GG ainsi que tous les randonneurs présents.

JACQUES.