ARPAJON (Dimanche.Jounée)
Départ de la randonnée parking de Marolles. 18participants temps très agréable
Au départ du parcours nous empruntons un chemin en bordure de la voie Sncf, chemin servant de dépotoir tout le long. Les gens du voyage ne connaissent probablement pas l’adresse des déchèteries et puis c’est aussi dans leurs mentalité de pourrir l’environnement proche de leur campement c’est ainsi… donc nous passons tranquillement au milieu d’un campement sans aucun problème juste les chiens qui aboient quand notre caravane passe.
Notre chemin finissant directement sur un rondpoint je donne des consignes pour éviter tout accident. Après être passé à travers des champs de maïs nous faisons notre première halte à l’orée du bois située sur le haut de la Norville. Le bois traversé nous arrivons en ville, nous empruntons une venelle puis une autre et arrivons à Arpajon au bord de l’Orge pour la halte de demi-journée
L’Orge est une rivière de France, longue de 50,1 km (ou 52,8 km selon le Sandre1), affluent de la rive gauche de la Seine, dont le cours traverse les départements des Yvelines et de l’Essonne.
Elle prend sa source à Ablis dans les Yvelines, au sud du massif forestier de Rambouillet, arrose notamment Saint-Martin-de-Bréthencourt, le nord ouest de Corbreuse, et notamment Sainte-Mesme (Yvelines), avant d’entrer dans l’Essonne, arrosant Dourdan, Roinville, Sermaise, Saint-Chéron, Breux-Jouy, Breuillet, Saint-Yon, Bruyères-le-Châtel, Égly, Ollainville, Arpajon, Saint-Germain-lès-Arpajon, Leuville-sur-Orge, Brétigny-sur-Orge, Saint-Michel-sur-Orge, Longpont-sur-Orge, Sainte-Geneviève-des-Bois, Villiers-sur-Orge, Villemoisson-sur-Orge, Épinay-sur-Orge, Morsang-sur-Orge, Savigny-sur-Orge, Juvisy-sur-Orge. L'Orge apparaît ainsi dans le toponyme d'une grande partie des communes traversées.
Enfin, elle se jette dans la Seine en deux bras l'un à Viry-Châtillon, l'autre à Athis-Mons.
Nous longeons L’Orge sur quelques kilomètres
et prenons la direction du centre-ville. Je fais constater en passant devant le cinéma que celui-ci n’a pas ouvert ses portes depuis Janvier, les affiches délavées attestent, la Covid est passée par là entrainant sa fermeture.
Arrêt devant la mairie quelques renseignements sur la commune d’Arpajon appelés autrefois « châtres »
Le Marquis d'Arpajon
Châtres était autrefois un chef-lieu d'un arrondissement important qui regroupait Palaiseau, Orsay, Marcoussis, Montlhéry, Linas, Torfou, Villejust, Gomez-le-Châtel, Limours, Forges...
Le nom de Châtres remonte jusqu'aux années 250 après Jésus-Christ. Arpajon s’appelait sous l’Ancien Régime Châtres, du latin Castra, camp militaire romain.
Ce fut le nom de la région jusqu'en 1720, date où le Marquis Louis d'Arpajon prit possession du territoire. Arpajon était le nom du fief de ce seigneur dans le Cantal. La famille d'Arpajon n'avait que peu de lien avec ce département ayant reçu Sévérac en apanage par une succession d'héritages.
Louis d'Arpajon Maréchal de France était tout d'abord Baron puis fut récompensé par Richelieu pour services rendus et nommé Duc. La branche aînée a disparu (la dernière descendante fut guillotinée). Il reste des Sévérac (un président de banque) faiblement apparentés.
Pour diffuser ce nouveau nom d'Arpajon, le Marquis, accompagné de ses valets, interrogeait les passants qu'il rencontrait et leur demandait comment s'appelait l'endroit où ils se trouvaient. Ceux qui avaient le malheur de répondre "Châtres" recevaient une pluie de coups de bâtons. Ceux qui répondaient "Arpajon" recevaient une pièce d'argent. Et le nom de Châtres fut vite oublié.
Cette histoire des valets est amusante et anecdotique mais le nom de la ville de Châtres a été changé en réalité suite à une proposition du Duc de réduire les impôts locaux pendant deux ans (qu'il percevait pour les frais d'investissement et de fonctionnement de la communauté comme de payer des policiers, des juges, un tribunal, entretenir la voirie, etc...).
La spécialité d'Arpajon le haricot
La variété de haricots "Chevrier" a été créée par Gabriel Chevrier et a remporté de nombreuses fois des prix et concours à la foire aux haricots.
La Halle du XV ème siècle
Située sur la place du marché, la Halle est l'orgueil et la fierté de la ville. Elle fut construite à la fin du XVème siècle et au début du XVIème siècle par les seigneurs de Châtres à la croisée des routes Paris-Etampes et Corbeil-Dourdan. Elle était le lieu de rassemblement de tous les commerçants de la région et abritait de fréquentes foires où se vendaient les cultures maraîchères et le bétail. Ses dimensions sont : longueur 35 mètres et largeur 18 mètres.
Après avoir quitté Arpajon nous remontons sur le plateau en direction d’Avrainville.petit photos devant la croix des chemins
(A l’intersection des chemin d’Egly et du Peuple La Lance. La croix serait datée du 19eme siècle, croix de fonte, décorée, aux angles, de quatre volutes de fer forgé et reposant sur une base de pierre ancienne, elle-même déposée sur une base récente circulaire à 3 degrés.)
12h il est temps de déjeuner nous trouverons place autour de l’église à l’ombre,
et pour respecter les distanciations nous prenons nos aises dans le carré. Il y a suffisamment de place. 12h le clocher de l’église n’arrête pas de carillonner perturbant la tranquillité de notre déjeuner mais à la campagne c’est comme avec les poules et les oies ces bruits sont normaux !!
Pourquoi voit-on souvent un coq au sommet des clochers ?
Depuis l’antiquité, chez les Grecs, les Gaulois, les Latins, en Asie et en Inde, le coq est présent sur les représentations de divinités, sur des pièces de monnaie, des céramiques, des objets précieux, des monuments.
Par son chant matinal, l’animal a en effet toujours été considéré comme un « prophète de la lumière », l’annonciateur de l’éveil et de la vie qui commence. Mais contrairement aux idées reçues, les Gaulois n’en faisaient par leur enseigne.
L’oiseau de lumière a donc naturellement été adopté par les chrétiens pour représenter leur culte, en l’associant à la croix. Voilà comment coq et croix se sont retrouvés ensemble au faîte de la plupart des clochers !
Haut placé, le coq-girouette, qui fait face au vent, symbolise le Christ face aux dangers du monde. Lorsque le coq tombait ou lorsqu’on le descendait pour le réparer, le couvreur le promenait dans le village et les habitants lui donnait la pièce. Cette coutume avait lieu à Arpajon, Boissy-sous-St-Yon, Briis-sous-Forges, Gometz-le-Châtel, Janvry ou encore Saint-Yon
Il est temps de redémarrer direction cette fois ci Cheptainville. Petit bourg sympathique très calme, nous longeons un petit cours d’eau «ruisseau du mauvais temps » avant de plonger dans les bois de St Vrain bois dans lesquels nombreux trous apparaissent. Ces trous sont dus au bombardement de la deuxième guerre mondiale un nœud ferroviaire été à proximité.
Nous retrouvons nos voitures après avoir traversé Marolles. Au débriefing tout le monde est satisfait pas de pluie malgré la lourdeur du temps.
18km6 parcouru il est 15h30.
Merci à mon serre file Domi
Jacques