CHATEAU DE FONTAINEBLEAU (Dimanche.journée)
Ayant pris soin d’écouter la météo la veille je n’annule pas cette journée de rando, la limite du mauvais temps se trouvait plus au nord donc nous maintenons !
17 participants au départ direction le parking de Mallarmé au pont de Vavin.
Nous empruntons le chemin en lisière de forêt par le chemin dit de la Tournante, virage à droite et première difficulté, enfin, la seule de la journée !
Au bas de la butte nous traversons un groupe d’immeubles et passons au travers du "parc de BEL BAT" première pause de la matinée. Nous nous installons sur un banc, échangeons divers gâteaux secs, fruits séchés et café.
A gauche, en sortant de ce parc, direction le château, nous y entrons par l’arrière, côté Avon.
Le tracé suit le grand canal.
Etendu au-delà du dénivelé du bassin des Cascades, le parc marquait autrefois – à l’est – les limites du domaine royal. Depuis le village d’Avon, il était traversé par la principale voie d’accès au château. Sa configuration actuelle, l’organisation du réseau de cascatelles et d’allées en étoile, résulte de la création, sous Henri IV, d’un grand canal long de près de 1200 m (1606-1609) pour 40 m de large. Planté initialement de plus de soixante mille arbres où croissaient les rangées de peupliers blancs, les chênes et les arbres fruitiers, ce « parc fermé » et son canal étaient la fierté du roi, qui en suivit le chantier, « sans parasol ni ombre quelconque » (Malherbe), surveillant l’avancée des travaux. En 1609, il fallut plus d’une semaine pour le remplir et, dès l’automne, le roi y naviguait avec son Dauphin.
Petit arrêt à la grotte
Édifiée au début des années 1540 pour marquer l’entrée du jardin des Pins de François Ier, cette grotte maniériste à l’italienne, sans doute conçue par Primatice, s’ouvre par trois arcades en blocs de grès, taillées à la manière rustique. Les piles sont constituées d’Atlantes monumentaux qui, emprisonnés dans la matière minérale, représentent les forces contenues de la Nature environnante.
Passage par l’escalier en fer à cheval.
Édifié au XVIème s par l’architecte français Philibert Delorme, l’actuel escalier fut construit en 1632. Il fut l’un des rares travaux ordonnés par Louis XIII à Fontainebleau, comme en témoigne son emblème, le caducée, rythmant sa double rampe courbe. Ce monumental escalier de grès est devenu le symbole du château, et fut copié à plusieurs reprises dans d’autres résidences. C’est au pied de ce symbole de l’apparat royal, et suite à une mémorable descente de ses marches, que Napoléon Ier fit son célèbre discours des adieux à la garde impériale, le 20 avril 1814.
Petit arrêt à la Salle du Jeu de Paume, où là, nous rencontrons un joueur qui se transforme en guide et nous explique le déroulement de cette discipline.
La Salle du Jeu de Paume, bâtie sous Henri IV et reconstruite quasiment à l’identique au XVIIIème s, est un témoignage précieux des lieux de divertissements et d’« ébattements » aménagés pour les rois à Fontainebleau. Ce « tripot » (c’est ainsi que l’on nomme une telle salle) est encore aujourd’hui le plus grand du monde. Le jeu de paume, ancêtre de tous les sports de raquette, s’était rapidement imposé en jeu favori des rois. Jeu de cibles, de stratégie et d’adresse aux règles sophistiquées, il se déroulait sur un terrain appelé un « carreau » et opposait, de chaque côté d’un filet, des joueurs qui tentaient de remporter la partie tout en « épatant la galerie ». Extrêmement populaire pendant des siècles, le jeu de paume déclina au XIXème s. La salle de Fontainebleau est l’une des rares salles de France où ce sport continue à être pratiqué. Si ce jeu a été plus ou moins oublié, nombre d’expressions françaises nées de sa pratique restent extrêmement vivantes dans notre langue : « qui part à la chasse perd sa place », « tomber à pic », « rester sur le carreau » ou « jeu de mains, jeu de vilains ».
Et bien après vient le Parc de Diane où nous décidons de prendre possession des bancs pour s’y installer et déjeuner au soleil face à la superbe Fontaine de Diane, réaménagé en jardin paysager à l’Anglaise, planté d’arbres remarquables tels qu’un catalpa ou un tulipier de Virginie, il tire son nom d’une fontaine ornée d’une statue de Diane chasseresse. Seule survivante des riches fontaines créées sous Henri IV, elle est positionnée au centre d’un bassin circulaire à gradins. Sur la partie basse d’un piédestal présentant en majesté la Déesse armée de son carquois, quatre têtes de cerfs en bronze, exécutés par Pierre Biard, ainsi que quatre chiens, rappellent que Fontainebleau était considéré comme le « Temple de Diane », château de chasse prisé par les souverains.
Après avoir rappelé à Papiyg qu’il était temps de lever l’ancre, nous ressortons du Château pour y rentrer une nouvelle fois par la place d’armes donnant une autre vue de l’ensemble des bâtiments.
Nous restons sur l’allée parallèle au grand canal et quittons une nouvelle fois le parc pour parcourir les rues de la ville et découvrir les belles demeures du début du siècle.
Nous empruntons pour la dernière fois les allées du château pour en ressortir côté Avon et rattraper au travers un dédale de sentiers, la forêt qui nous ramène au bas de Samois.
Traversée de la Seine au Pont de Vavin et récupération des véhicules après avoir parcouru 18 KM sous un beau soleil et un peu de vent, mais quelle belle journée !
JACQUES ET MON SERRE-FILE DOMI
PHOTOS JACQUES ET PATRIG