SERMAISE (Dimanche.journée)
Le soleil n’est pas au rendez-vous mais les randonneuses n’ont pas eu peur de braver la météo 10 sur 16. Démarrage par une petite côte pour la mise en jambe.
Contournement de l’église (fin XIe). Sur le plateau, nous passons devant le Manoir de Bellancet puis la triste ferme de Villeneuve. Rendue célèbre par la bande au Renard qui avait assassiné toutes les personnes des lieux en 1764. Tous ces personnages ont fini sur le gibet de Dourdan.
Traversée du hameau de la Bruyère, puis nous abordons la plaine. La terre amoureuse colle aux semelles. Passage dans les dénivelés des buttes de la Bruyère. Au-dessus de nos têtes, ce n’est pas le gazouillis des oiseaux mais seulement le grésillement des lignes de haute tension. A Roinville, arrêt pour la pause-café dans le parc du Pont aux Anes.
Il était le bienvenu pour attaquer la petite route s’élevant jusqu’à Beauvais, les mollets souffrent. Un petit coup d’œil vers la ferme fortifiée de Chateaupers, permet de souffler. Nous abordons une partie découverte où le chemin a subi les aléas des engins pour le déboisage.
Un vrai champ de bataille. Nous apercevons les pompons blancs du train arrière de plusieurs chevreuils qui détalent à notre vue. Nous reprenons un sentier plus agréable à travers les bois de Fontenelles puis des Loges avant d’arriver à son hameau. Les dénivelés s’enchaînent, la côte des Goulins puis le ravin du Patrouillot. La ferme des Sueurs est en vue pour le déjeuner.
Une grange nous sert de salle à manger, fort appréciée mais certain préfère le pique-nique avec les canards. Il est temps de reprendre la rando, le corps s’est refroidi mais il faut peu de temps pour que tout le monde soit réchauffé dans les sentiers des bois du marais. Nous empruntons un cours instant le GR du pays Hurepoix pour replonger dans la plaine des Sueurs.
Bien-sûr encore quelques dénivelés pour arriver au Bois de la Bretonnière. Une sente très pentue, semée d’embuches nous permet de rejoindre Sermaise. Nous franchissons l’Orge où la mère Denis imperturbable est à l’œuvre. Isabelle n’a pas oublié de voir s’il restait quelques cadeaux sur le chariot du père Noel. Tout le monde fut ravi d’avoir avaler les 600 m de dénivelé sans soucis.
Merci à mon serre-file Claude.
Patrick, votre animateur.