MOIGNY (Mardi.am)
14 H et 13 F au départ de cette randonnée un peu spéciale.
Départ tranquille du cimetière de Moigny pour 1 km 200 d’échauffement avant de monter vers la platière de Bellevue : hors-piste, orties, arbres couchés... Arrêt à la grotte au violon
bien cachée dans les bois… Beaucoup de questions sans réponses précises sur cette grotte !... Mais nous promettons de faire d’autres recherches plus approfondies. Nous repartons avec l’aide d’une boussole, en file indienne, hors-piste à travers les ronces les arbustes et les herbes hautes pour rejoindre le PR sur le plateau. Nous descendons vers la Chaude Vallée, puis passage à Beauregard, Malabri, les Rochers aux Anges, le Cyclope et direction nord autour des rochers du Seigneur. Retour par les sentes de Moigny et les anciennes cressonnières. Au total : 10,8 km.
Merci à notre serre-file de substitution : Gérard
René.
C'était un résumé, en attendant d'éventuelles photos...
Explication possible sur la grotte au violon
A côté de ces signes qui se rencontrent fréquemment, il en est d’autres qui attirent plus particulièrement l’attention et dont la valeur ne saurait être méconnue. Il en est ainsi pour le «violon» de la «Roche au violon» à Moigny (Seine-et-Oise) dont la figure peut être rapprochée des figures féminines pré mycéniennes signalées par Dechelette (T. II, p. 45), dont quelques-unes sont «schématisées en forme de violon». Ce signe est unique dans la région. Nous n’en connaissons par d’autres s’en rapprochant. Son ancienneté est indiscutable. Il avait attiré l’attention des anciens qui donnèrent le nom de «violon» au lieu-dit où se trouve la roche en question. Bien entendu l’origine de l’appellation ne peut remonter au-delà de quelques siècles car le violon est un instrument de musique connu depuis relativement peu de temps dans nos campagnes. Dans cet ordre d’idées, enregistrons que bien d’autres roches gravées ont donné leur nom aux endroits où elles se trouvent: c’est ainsi que nous trouvons «Le Trou du Sarrazin», «La Roche écrite», «La grotte aux Fées», «La Bonde», «La chauve-souris», «La Roche au pain bénit», etc., etc., marquant l’importance et l’intérêt qu’avaient ces pierres pour nos ancêtres.