CAMPAGNE DE L'HUREPOIX (Dimanche.Jounée)
RANDO DU 20 MARS
Garés derrière l’église de Forges-les-Bains Notre Dame de l’Assomption de la Vierge, nous prenons une sente qui nous mène plein Nord.
L’itinéraire est entièrement balisé en jaune dans son premier tiers, en rouge et blanc pour la suite.
Le balisage est peu dense mais bien présent aux endroits importants, entre des bornes numérotées de la communauté de communes du Pays de Limours.
Sortis de Forges, direction Ardillères, nous passons devant notre premier lavoir puis empruntons une passerelle au-dessus d’un ru pour ensuite nous enfoncer dans un sous-bois, qui lui débouche dans la rue principale d’Ardillères.
Nous arrivons à Briis-sous-Forges, la rue est pentue. La ville possédait un château fort (1179-1223).
Il lui reste quelques murs et le donjon. Il appartenait au Seigneur Jean de Briis qui vivait sous le règne de Philippe Auguste.
Nous redescendons dans la plaine pour la pause de 10h00, et faisons halte dans un pré.
Nous retraversons de nouveau un ruisseau en suivant le balisage jaune PR15, passons sous la ligne TGV et l’autoroute Aquitaine.
Pendant que certains font l’inventaire d’un sac en osier qui par la suite parlera (voiture Clio volée la veille et son intérieur débarrassé sur le chemin), nous suivons des panneaux pédagogiques expliquant le fonctionnement d’une station d’épuration écologique.
De nouveau, nous traversons un ruisseau « La Predecelle », passons devant l’église. Domi nous raconte l’histoire de l’infortuné curé Nicolas Marot.
Devant les grilles du deuxième château de Vaugrineuse, encore une fois Domi nous relate l’histoire de son premier propriétaire né en 1521, Jean Heroard.
Après Vaugrineuse, nous cheminons plein ouest entre champs et prairies, nous croisons plusieurs élevages de chevaux, plus ou moins beaux.
Nous déjeunons au centre équestre Les Bruyères, à l’abri de bottes de paille, chacun cherchant à être le mieux installé.
Nous en profiterons pour regarder des cavaliers s’entraîner pour un concours hippique.
A Machery, un deuxième lavoir. Nous repassons sous le TGV et l’autoroute A10, passons Ardeau, tournons sur notre droite et plongeons au milieu des bois.
A la pause, Domi nous raconte une dernière fois la légende du loup de l’Hurepoix.
Encore un château, le troisième, celui de Forges-les-Bains, un troisième lavoir et retombons sur l’église de laquelle nous sommes partis ce matin.
Parcours de 17,5 Km , temps et chemins secs
L'assassinat de Nicolas Marot
Cet infortuné curé, au bout de trente huit ans de cure, et sur le seul soupçon qu’il pouvait bien, pendant une si longue suite d’années, avoir amassé quelque argent, eut le malheur, la nuit du 3 au 4 juin 1757, d’être attaqué par une compagnie de neuf brigands, dont une partie le brûlait à petit feu, tandis que l’autre le volait du peu d’argenterie qu’il possédait, et d’une cinquantaine d’écus en argent qu’il pouvait avoir. L’emplacement du presbytère éloigné des maisons et masqué par l’église, fit que les plus proches voisins ne purent ni rien voir ni rien entendre de ce qui se passait.
A la suite de ce tragique événement, la plus petite des cloches de l’église fut installée au presbytère pour permettre au curé de donner l’alarme.